CLIN : Comité de Lutte contre les Infections Nosocomiales

Le CLIN est chargé d'élaborer et de conduire un programme d'actions visant à prévenir les infections nosocomiales et réduire leur fréquence.

Les infections nosocomiales sont des maladies infectieuses acquises pendant une hospitalisation. Elles peuvent être directement liées aux soins ou survenir lors de l'hospitalisation mais indépendamment de tout acte chirurgical. La Clinique est dotée d'un CLIN chargé de prévenir et de surveiller les infections nosocomiales, d'engager des actions et de les évaluer périodiquement, de mettre en place une politique opérationnelle de lutte contre les infections nosocomiales, selon la Loi n° 98-535 du 1er janvier 1998 (relative au renforcement de la sécurité sanitaire et qui a marqué une étape majeure en inscrivant parmi les missions et obligations de l'ensemble des établissements de santé, l'organisation de la lutte contre les infections nosocomiales), le Décret n° 99-1034 du 6 décembre 1999 précisant les conditions d'organisation de la lutte contre les infections nosocomiales dans les établissements de santéet la Circulaire n° 645 du 29 décembre 2000.

Le respect des règles élémentaires d'hygiène s'impose à tous, d'autant plus que leur application est une des conditions de la qualité des soins qui vous sont délivrés et conditionne le bon fonctionnement de nos établissements de santé(respect des protocoles : lavage des mains, tenue vestimentaire, bionettoyage, équipement sanitaire...).

Tous les personnels de l'établissement conjuguent leurs efforts pour réduire le plus possible ce risque en observant une stricte hygiène des soins, en améliorant leurs techniques, en favorisant l'emploi des matériels et des produits à usage unique, en pratiquant des contrôles et des évaluations.

Toutes ces mesures sont assurées et coordonnées par le CLIN :

  • Prévenir les infections en validant et en vérifiant la bonne observance des protocoles de soins
  • Surveiller les infections à l'aide d'enquêtes régulières
  • Élaborer et diffuser des recommandations de bonnes pratiques d'hygiène
  • Améliorer la formation des professionnels de santé en hygiène hospitalière
  • Mettre en place des actions de surveillance des infections nosocomiales
  • Renforcer le dispositif de lutte contre les infections nosocomiales
  • Evaluer les actions menées

CLUD (Comité de Lutte contre la Douleur)

Selon les Articles L.710-3-1 et 710-3-2 de la Loi n° 95-116 du 4 février 1995, les établissements de santé sont tenus de prendre en charge la douleur des patients qu'ils accueillent. Ces moyens doivent être définis par le projet d'établissement visé à l'Article L.714-11.

La douleur est une expérience sensorielle et émotionnelle désagréable pouvant conduire à l'allongement du temps de séjour au sein de l'établissement.

Dans cet établissement, les équipes soignantes s'engagent à prendre en charge votre douleur, à la soulager et à vous donner toutes les informations utiles.

Les responsabilités du CLUD sont :

  • de proposer, pour améliorer la prise en charge de la douleur, les orientations les mieux adaptées à la situation locale devant figurer dans le projet d'établissement (Article L.710-3-1 du code de la santé publique).
  • de coordonner au niveau de l'ensemble des services de l'établissement toute action visant à mieux organiser la prise en charge de la douleur.

Nous mettons en œuvre tous les moyens disponibles pour prendre en charge et soulager votre douleur. Pour cela, votre participation est primordiale. C'est pourquoi un questionnaire « douleur » vous sera remis au cours de votre hospitalisation.

 

INFORMATIONS SUR LA DOULEUR

L’objectif de cette information est de vous faire comprendre votre douleur.
 
La douleur est perçue différemment selon les circonstances, l’humeur et bien d’autres facteurs.
En effet selon l’efficacité des traitements la prise en charge thérapeutique peut évoluer. Une douleur peut devenir persistante, d’origine encore inconnue, et non améliorée par de multiples traitements.
Cependant la compréhension de votre douleur en facilitera l’amélioration.
 
La douleur peut avoir un impact important dans votre vie au quotidien, votre travail, votre sommeil vos relations avec la famille, les amis. Il est essentiel d’identifier ces difficultés afin de trouver des solutions adaptées à votre cas.
 
Il existe plusieurs types de douleurs :

  • La douleur aigue qui est un signal d’alarme et qui survient après une opération, une blessure etc. Dans notre établissement cette douleur est systématiquement anticipée, traitée, et évaluée.
  • La douleur chronique qui est une douleur rebelle persistante depuis plusieurs mois dont la cause nécessite des investigations mais qui peut être atténuées avec diverses méthodes comme la rééducation, la relaxation, les médicaments, la physiothérapie, les thérapies comportementales, l’électrostimulation…

 
Vous trouverez ci-dessous des informations spécifiques sur les douleurs persistantes telles que les douleurs chroniques :

 
 
Vous trouverez également des informations complémentaires sur le site "Réseau : lutter contre la douleur" (www.reseau-lcd.org).
 
Votre médecin pourra vous orienter sur les consultations spécialisées des centres anti douleur où il participera avec une équipe pluridisciplinaire à la recherche de méthodes de soulagement.

Centre anti douleur
Centre Hospitalier Intercommunal Sainte Musse
Avenue Sainte claire Deville
TOULON
 
Consultations DOULEUR :
TEL : 04.9414 50 00 ou numéro direct : 04 94 14 50 30
Docteur VALLICIONI et Docteur MECHTOUF

 

La douleur ne doit pas être subie et des programmes adaptés de traitement pourront vous aider à mieux la connaître,
mieux la gérer et mieux vivre avec. 
 

COVIGERIS (Comité des Vigilances et de Gestion des Risques)

Conformément à la Circulaire 2004-176 du 29 mars 2004, le COVIGERIS, organe commun à l'ensemble des Etablissements Sainte-Marguerite, développe un programme de gestion globale des risques et coordonne les différentes vigilances sanitaires réglementaires instaurées dans chacun des établissements. Cette organisation s'articule, pour la Gestion des risques, au travers d'une Cellule de vigilance et pour les Vigilance sanitaires, au travers de l'organisation mise en place par les correspondants locaux des différentes vigilances sanitaires encadrées :

  • Matériovigilance
  • Hémovigilance et Sécurité Transfusionnelle
  • Pharmacovigilance
  • Biovigilance
  • Réactovigilance
  • Infectiovigilance

CSTH (Comité de Sécurité Transfusionnelle et d'Hémovigilance)

Conformément aux Articles R1221-31 et suivants du Code de la Santé Publique, le comité de sécurité transfusionnelle et d'hémovigilance a pour mission de contribuer par ses études et ses propositions à l'amélioration de la sécurité des patients qui sont transfusés dans l'établissement. Il veille à la mise en oeuvre des règles et procédures d'hémovigilance prévues par la présente section.

Il est notamment chargé de la coordination des actions d'hémovigilance entreprises au sein de l'établissement. Il s'assure auprès des services responsables de la présence dans le dossier médical mentionné des documents relatifs aux actes transfusionnels et, le cas échéant, de la copie de la fiche d'incident transfusionnel. Il est saisi de toute question relative à la collaboration des correspondants d'hémovigilance de l'établissement de transfusion sanguine et de l'établissement, et plus généralement de toute question portant sur les circuits de transmission des informations, en vue d'améliorer l'efficacité de l'hémovigilance. Il se tient informé des conditions de fonctionnement des dépôts de sang. Il est averti des incidents transfusionnels inattendus ou indésirables et conçoit toute mesure destinée à y remédier.

COMEDIMS (Commission du Médicament et des Dispositifs Médicaux Stériles)

Conformément aux Articles R5126-48 et suivants du Code de la Santé Publique, la commission du médicament et des dispositifs médicaux stériles participe par ses avis à l'élaboration :

  • De la liste des médicaments et dispositifs médicaux stériles dont l'utilisation est préconisée dans l'établissement.
  • Des recommandations en matière de prescription et de bon usage des médicaments et des dispositifs médicaux stériles et de lutte contre la iatrogénie médicamenteuse.

Commune à l'ensemble des Etablissements Sainte-Marguerite, elle est organisée au sein de chaque établissement en Commissions Locales :

  • La Commission Locale Livret thérapeutique
  • La Commission Locale des Antibiotiques
  • La Commission Locale Gaz Médicaux et Sécurité Anesthésique
  • La Commission Locale Circuit du Médicament et des Dispositifs Médicaux Stériles

CLAN (Comité de Liaison Alimentation Nutrition)

Conformément à une circulaire de la Direction de l'Hospitalisation et de l'Organisation des Soins, (Circulaire DHOS/E1/n°2002/186 du 29 mars 2002), le CLAN est une structure consultative participant par ses avis ou propositions à l'amélioration de la prise en charge nutritionnelle des malades et de la qualité de la prestation restauration.

Le comité est composé de différentes catégories professionnelles, concernées par le plateau du patient (du personnel de restauration aux médecins en passant par le personnel paramédical).

La nutrition est un soin qui doit faire l'objet d'une organisation et de règles spécifiques. Il s'agit d'adapter le soutien au risque nutritionnel en se basant sur des recommandations d'apports nutritionnels et sur une organisation des soins en nutrition.

Commisson Éthique

La Commission Éthique est une instance qui peut faire porter sa réflexion sur toutes les activirés de l'établissement (les soins, l'innovation et la recherche, les rapprots entre les personnes, les choix et orientations institutionnels...).

Les objectifs de la Commission Éthique sont les suivants :

  • Animer et promouvoir la réflexion éthique au sein de l'établissement
  • Permettre la rencontre des différentes catégrories de personnels exerçant dans l'établissement
  • Analyser certaines pratiques et décisions difficiles
  • Accompagner la réflexion personnelle de ceux qui veulent approfondir une question éthique
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